Aujourd’hui, je vais mettre les femmes à l’honneur .
De ses premières règles à la ménopause, la femme traverse bien des cycles, des lunes et flots d’émotions !
Commençons par la jeune fille qui entre dans le cercle des femmes à l’arrivée de ses premières règles.
Cycle menstruel, lunes, ragnagnas, les anglais qui débarquent, alerte rouge, semaine ketchup (oui, oui, je l’ai entendu!)… De l’appellation la plus élaborée à la plus incongrue, nos règles font partie intégrante de notre vie, chaque mois on a rdv avec elles.
Selon les moments de notre vie, on peut les détester, parce qu’elles nous gâchent nos journées, nous gonfle le ventre, nous crée des douleurs insoutenables, nous empêche de faire du sport ou des câlins avec notre chéri ou nous confirme qu’on n’est pas enceinte alors qu’on rêvait tellement que ça arrive…
Et puis d’autres fois on peut se sentir soulagées de les voir arriver, parce que justement on avait la flemme d’aller au sport, on craignait d’être tombée enceinte suite à la pilule oubliée après la fête bien arrosée de Caro, ou simplement parce qu’on se dit qu’on est encore “jeune” et que tant qu’elles arrivent chaque mois, on a encore cette possibilité de devenir mère et on est pas encore relayée dans la catégorie des ménopausées (Ah mon Dieu, le gros mot qui fait peur !!!)
On est toutes différentes face à nos règles. Il y a celles qui ne les ont que 3 jours par mois et qui ne perdent que 3 gouttes (veinardes va !).
Il y a les abonnées à une semaine entière de protections qui comptent les jours en priant pour que ça s’arrête !
Il y a celles qui s’habillent tout en noir par peur de la fuite en cours ou au travail.
Il y les douloureuses, qui se réveillent pliées en deux et qui voudraient rester couchées toute la journée. Et au niveau au-dessus il y a les femmes souffrant d’Endométriose, qui vivent un cauchemar chaque mois et qui en plus, doivent souvent emprunter un chemin du combattant pour devenir mère…
Il y les grognons qui ont envie de mordre la première personne qui les regarde de travers.
Il y a les affamées qui dévoreraient bien la moitié du frigo (oui mais c’est pas ma faute c’est à cause des hormones !)
Bref, on a toutes notre façon d’appréhender les choses et de vivre ces périodes mensuelles.
Moi j’étais en 6ème, j’avais 10 ans ½ lorsque c’est arrivé la première fois. Maman m’avait déjà expliqué et préparée à tout ça, mais ça fait quand même bizarre quand ça devient réel !
J’avais des protections dans mon cartable depuis le début de l’année, mais comme par hasard, ce jour-là j’avais pris un autre sac et je me retrouvais sans rien… Heureusement mes supers copines étaient là et m’ont donné une serviette.
Je me suis sentie grande tout à coup, comme si j’avais fait un pas dans le monde des femmes, comme si j’avais passé un cap… J’étais encore pitchoune, mais quand même, ça m’a fait quelque chose.
Je n’avais qu’une envie, c’était de l’annoncer à maman en rentrant du collège, sauf qu’elle n’était pas là. Il n’y avait que papa dans son bureau. Il y avait pas mal de pudeur entre nous et je n’avais pas pour habitude me confier à lui, mais là c’était trop énorme pour que je garde ça pour moi !
Du coup je me suis approchée de lui et je lui ai dit : “Papa, j’ai un secret à te dire”, il a levé la tête, et là je me suis lancée : “J’ai eu mes règles aujourd’hui !”
Je crois qu’il a dû sentir un grand moment de solitude, se demander pourquoi maman avait dû aller faire cette fichue course et il m’a répondu : “D’accord, tu parleras de ça avec ta mère ”.
Pas facile pour les papas de voir leur petite devenir grande et pas toujours simple non plus de parler le langage des femmes, surtout 30 ans en arrière. Les papas d’aujourd’hui me semblent plus ouverts et plus enclins à échanger à ce sujet.
Je vous raconte ou pas que maman à tenu à honorer mon entrée dans le monde des femmes en passant sa soirée au téléphone à appeler toute la famille pour répandre la bonne nouvelle ! J’ai ressenti un mélange de honte et de fierté, très étrange…
Bon, entre nous, c’est toujours mieux que se faire gifler comme dans certaines anciennes traditions !
Pour en revenir à la liste énoncée un peu plus haut, je fais personnellement partie de celles qui ont un cycle long, douloureux et très abondant (jackpot !!!) Je suis donc infiniment heureuse de pouvoir à présent accompagner et soulager les femmes dans cette situation grâce à la Réflexologie Combinée.
En agissant sur les système endocrinien et hormonal, on peut avoir de bons résultats et vivre plus sereinement ces périodes de cycles mensuels.
Et vous, comment vivez-vous vos cycles ?